Pour passer le code de la route californien, il faut d’abord le préparer (on s’en doute merci Lauren 😅) puis se rendre au DMV (department motor vehicle).
J’y suis allée un samedi matin à celui de Pleasanton. D’après les statistiques d’affluence de Google, c’était le plus malin.
En arrivant sur place, très peu de queue. Encourageant 😉.
Une première queue pour avoir un premier papier spécifiant la raison de ma présence. Je suis alors orientée vers une 2e dame qui vérifie mes papiers :

• justificatifs de domicile
• certificat de mariage multilingue (parce que les justificatifs ci-dessus sont au nom de mon mari)
• passeport + visa
• DS 2019
• I-94 le plus récent

Cette « charmante » dame m’a fait penser aux personnes que l’on peut croiser dans bon nombre d’administrations françaises: peu aimable et arrangeante. Mon certificat de mariage ne lui convenait pas car la traduction était au verso et la typographie n’était pas « habituelle ». Après avoir demandé l’aval de sa chef, elle a finalement accepté ma feuille. 🙏

Ensuite direction un ordinateur (le même que celui sur lequel on passe ensuite l’examen) pour rentrer toutes les informations personnelles de mon dossier de demande de permis.
Cette « application » peut-être faite en ligne avant de venir au DMV, histoire de gagner du temps 😉 💡.

Ceci fait, retour à la première personne rencontrée qui marque un numéro sur le dossier, avant d’aller m’assoir pour attendre. À peine ai-je eu le temps de poser mes fesse qu’un guichet m’appelle ! Je redonne mes papiers et cède gracieusement mes empreintes digitales (plus exactement celle de mon pouce droit, ah si le détail est important 😅).
Je pense que tout le monde dans ce pays possède officiellement mes empreintes digitales puisque je les distribue depuis que je suis arrivée 🤔😄.

La photo d’identité dans le système (encore un autre guichet), je peux enfin retourner aux ordinateurs pour tenter ma chance 🍀.

Une 40aine de questions. Je suis tranquille derrière mon PC, seule. Pas pareil qu’en France n’est-ce pas ?? 😜
Le système précise quand la réponse est fausse. Ce qui permet de savoir où on en est. Pour répondre j’ai droit à un maximum de 7 min par question 😎. Comme je n’ai pas non plus envie d’y passer l’après-midi, je fais un peu plus vite 😅. Il est aussi possible de passer jusqu’à 3 questions (il me semble), que l’on retrouve à la fin de l’examen.
Certaines questions m’ont enquiquinée (les vilaines !), pourtant je n’y ai pas pensé. Je ne suis tellement pas habituée à ce petit « jocker » avec les exams français 😳😉.

,Finalement après quelques questions retordes, d’autres d’un niveau moyen et encore d’autres de bon sens bien triviales, je m’en suis sortie 🤩.
C’est officiel, j’ai mon code de la route californien !!!

J’ai choisi d’avoir les questions en français. Par conséquent j’ai eu droit, en plus du test « normal », à un test sur les panneaux (moins de questions que le premier). La plupart des panneaux portaient une inscription. Il suffisait donc de savoir lire l’anglais pour réussir ce test. 👍

Personnellement j’ai trouvé la traduction des questions en français plutôt réussie. Elle ne m’a pas dérangée dans la compréhension. Et c’est quand même plus rapide et moins contraignant de lire en français 😉.

Étape suivante : la conduite !